Description
Dans le désordre du monde, le sujet est inventif, il pousse sa singularité en créant ses propres effets de style. C’est au psychanalyste d’ajuster sa clinique à l’asymétrie des modes d’existence ; il laisse cette inventivité subjective présenter ses créations, ses rébellions discrètes, son agrafage unique.
En prise directe avec l’époque, le syntagme de « psychose ordinaire » avancé par Jacques-Alain Miller met en pratique le dernier enseignement de Lacan, au-delà de la binarité, au-delà du Nom-du-Père. Quel bénéfice ces sujets peuvent-ils tirer, au un par un, de la rencontre analytique ?
Trois auteurs, chacun avec son style, nous introduisent progressivement à cette nouvelle pragmatique. Ce livre accessible et précis trace des pistes cliniques et théoriques qui font cas des signes discrets de psychose ordinaire et en tirent les conséquences sur le travail de la clinique sous transfert.
● Alexandre Stevens aborde la clinique continuiste et les possibles stabilisations par l’imaginaire.
● Guy Briole nous éclaire sur la clinique borroméenne du nouage et les agrafes qui peuvent servir de suppléance, pas sans l’acte de l’analyste.
● Dominique Holvoet revient sur le cas de l’Homme aux loups, puis montre comment le symptôme raboute le ratage fondamental du parlêtre.
TABLE
• Avant-propos, par Anne Béraud
• La psychose ordinaire et les stabilisations par l’imaginaire, par Alexandre Stevens
• La psychose ordinaire et le psychanalyste : clinique et acte, par Guy Briole
• L’Homme aux loups, par Dominique Holvoet
• La psychose ordinaire : l’issue par le symptôme, par Dominique Holvoet
• La psychose ordinaire et le psychanalyste : clinique et acte, par Guy Briole
• L’Homme aux loups, par Dominique Holvoet
• La psychose ordinaire : l’issue par le symptôme, par Dominique Holvoet